Beaucoup de questions traversent l’esprit des mamans allaitantes concernant le régime alimentaire qu’elles doivent adopter. Entre manger équilibré, éviter certains aliments et perdre le poids gagné durant la grossesse, elles ne savent plus où donner de la tête. Il existe toutefois certaines règles à respecter pour assurer aussi bien la bonne santé du bébé que celle de sa petite maman.

Manger équilibré 

Manger sain et varié

Il n’y a pas plus important que de manger équilibré durant l’allaitement d’un bébé. Ceci veut dire qu’il faut manger de tout et à sa faim et ne surtout pas privilégier certains aliments par rapport à d’autres. L’apport des nutriments nécessaires doit provenir d’une nourriture saine et variée.

  • Beaucoup de fruits et légumes pour un apport maximal en fibres et en vitamines
  • Protéines animales et végétales : viande, poulet, œufs, soja, flocons d’avoine
  • Produits laitiers : lait, fromages, yaourt
  • Féculents de diverses sources : pain, pâtes, pois chiche, riz etc.

Apport en calories

Il n’y a pas non plus un nombre de calories optimal à atteindre. Néanmoins, il faut savoir que le corps d’une maman allaitante produit du lait et pour ce faire, vous aurez besoin de rajouter en plus des trois repas principaux, quelques petites collations. Il faut donc écouter son corps et répondre à ses besoins. La quantité de calories va, en effet, dépendre du métabolisme, de l’activité physique pratiquée, du poids et du nombre de fois où vous donnez le sein.

L’hydratation

C’est normal pour une maman allaitante d’avoir plus soif que d’habitude. Il faut donc faire en sorte d’être toujours bien hydratée. Pour vérifier si les besoins en eau sont bien respectés, il suffit de voir la couleur de l’urine. Si celle-ci est foncée ou sent mauvais il faut boire plus. D’autres signes de déshydratation comme la fatigue ou le vertige doivent être pris en compte.

La préparation libre du CAP Petite Enfance nécessite la connaissance des techniques d'alimentation.

Comment la nutrition influence la qualité du lait ?

Certains aliments ingérés par la maman peuvent passer dans le lait maternel et ainsi poser quelques soucis au bébé. On parle de traces et donc d’une quantité infime. Mais, même dans ce cas, les mamans se doivent de rester vigilantes pour détecter les signes d’allergies ou d’intolérance sur le corps de leurs bébés.

Certains nourrissons présentent, en effet, une intolérance à une protéine présente dans le lait de vache. Quelques signes évocateurs doivent alerter comme l’apparition d’eczéma, la diarrhée ou la constipation, le reflux ou encore des rougeurs.

Il faut en parler au médecin et être sûr qu’il s’agit d’une intolérance aux produits à base de lait de vache. Dans ce cas, si l’arrêt de ces derniers fait disparaître les symptômes, il est recommandé de ne plus en consommer jusqu’à 6 mois. L’apport en calcium se fera par d’autres compléments alimentaires.

Certains médecins encouragent leurs patientes à acheter des produits bio et ceci pour éviter de consommer au maximum les fruits et légumes contaminés par les pesticides. Parfois aussi, si l’alimentation de la maman est basée sur le poisson, il vaut mieux éviter de consommer en grandes quantités certaines variétés comme les sardines qui contiennent beaucoup de mercure.

Produire plus de lait 

Bien que la production de lait n’ait pas été spécifiquement liée à la consommation de certains aliments, plusieurs mamans ont rapporté l’augmentation de leur quantité de lait suite à un régime alimentaire précis. Ainsi, manger plus de flocons d’avoine, d’ails, de carottes, de fenouils, de gingembre ou encore de graines de sésame aideraient à avoir une quantité de lait conséquente. Une chose est sûre, l’augmentation de la fréquence des tétés stimule la production de lait et donc forcément sa quantité.

Habitudes à éviter 

  • Le tabac : la nicotine passe dans le lait maternel et peut provoquer des coliques, des nausées et des vomissements chez le bébé. Elle influence aussi la prolactine, hormone à l’origine de la production du lait en diminuant sa sécrétion.
  • Le café et le thé : une à deux tasses par jour sont largement suffisantes. Il vaut mieux par contre, les consommer après avoir allaité le bébé pour éviter qu’il ne reste éveillé trop longtemps. En effet, son organisme n’est pas encore prêt à métaboliser la caféine.
  • L’alcool : il s’agit d’un breuvage à éviter le plus possible. Il passe non seulement dans le lait maternel, mais prend beaucoup de temps pour être éliminer. Il faut donc faire en sorte d’allaiter le bébé avant de boire ou d’attendre jusqu’à l’élimination totale de l’alcool de l’organisme.

Compléments alimentaires 

La vitamine D est importante pour le développement des os et des dents. Il est important toutefois, d’en parler avec le médecin. Celui-ci pourrait prescrire d’autres vitamines et minéraux qui sont essentiels pour la maman et son bébé. Ainsi, si l’apport journalier en produits laitiers est faible, il pourrait prescrire du calcium. Aussi, certains médecins conseillent d’augmenter la consommation de DHA qui peut se trouver dans le poisson. Dans le cas contraire, il peut prescrire un complément alimentaire à base de DHA.